C’est que ça bouge …

Et voilà, les oreilles au chaud, comme je l’avais précédemment raconté, je suis allé m’installer à la Vitrine Fraîche ( ICI ). Et voici ce que ça donne, évidemment je ne suis pas seul la bas, et donc sur les photos il y a des œuvres qui ne sont pas à moi … Mais, évidemment, le mieux c’est encore d’y aller !!! Tout comme la Boutique ( Lumbres (62)) ( ICI ) et pour ceux qui le souhaite, FB évidemment …

MERCI A TOUTE L’EQUIPE DE LA FRAÎCHE !!!

Dans le cadre de mes actions au sein de ART_GROUPE, j’ai préparé des bols et des petites boites qui seront émaillées àavec la technique du RAKU le 10 juillet 2020 lors du marché de Zudausques …

Entre deux, une petite série de stickers …

JE SERAI PRÉSENT …

Et maintenant, l’instant sérieux de ma vie d »artiste », même si c’est un gros mot, c’est comme cela que les gens parlent de moi parfois, alors voilà ……….
Parce que je refuse ce système, parce que j’aime mon ami Jean Thomanne, parce que je n’avais pas envie de participer à la grande comédie de l’art contemporain, je préfère détruire ma part sur une collaboration, parce que les collectionneurs ne comprennent rien, et parce que je resterai toujours un chien sans punk, je préfère de loin la liberté …

LE LOUP ET LE CHIEN

Un Loup n’avait que les os et la peau ;
Tant les Chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli , qui s’était fourvoyé par mégarde.
L’attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l’eût fait volontiers.
Mais il fallait livrer bataille
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.Le Loup donc l’aborde humblement,Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu’il admire.
Il ne tiendra qu’à vous, beau sire,
D’être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres , haires , et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? Rien d’assuré, point de franche lippée .
Tout à la pointe de l’épée.
Suivez-moi ; vous aurez un bien meilleur destin.
Le Loup reprit : Que me faudra-t-il faire ?
Presque rien, dit le Chien : donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son maître complaire ;
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
……..Sans parler de mainte caresse.
Le loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant il vit le col du Chien, pelé :
Qu’est-ce là ? lui dit-il. Rien. Quoi ? rien ? Peu de chose.
Mais encor ? Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? Pas toujours, mais qu’importe ?Il importe si bien, que de tous vos repasJe ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Cela dit, maître Loup s’enfuit, et court encor.
JEAN DE LA FONTAINE

A SUIVRE !!!