Des fois, … non peut être …

Ginguet, fin de cycle, fin de souffle — avant l’explosion finale

Il y a des lieux qui gardent les traces, les empreintes, les ombres de ce qu’on y dépose. Là-bas, entre un café qui refroidit trop vite et des murs qui respirent lentement, mes images, mes sons et mes histoires se sont installés comme on s’installe dans une cabane : en laissant traîner un peu de terre, un peu de nuit, un peu de peau.


L’exposition touche à sa fin. Dernier jour : 10 janvier 2026.

Et avant le bouquet final du concert-apéro avec Syndrome Bazar, il y aura un autre moment suspendu : Le 20 décembre 2025 Session de sérigraphie en live

Tu ramènes un T-shirt, et je t’imprime dessus un morceau de l’exposition, un fragment de bruit, un éclat de couleur.
Un geste simple, artisanal, presque archaïque — pour garder un bout de tout ça sur soi.

rue de Silly 30, Silly, Belgium

instagram.com/leguinguetbarculturel


Janvier : on replie un décor, on en ouvre un autre

À peine les murs nettoyés qu’ils résonneront ailleurs, du côté de Bergues (59). Nouvelle ville, nouveaux murs, nouveaux regards. Chaque exposition est un déplacement intérieur, une mue lente. Et janvier s’annonce vaste.


Le son bouge aussi — et moi avec

2026 sera tellurique côté voyages sonores. Un nouveau set se construit dans le noir, dans des câbles qui s’entrelacent, dans des harmoniques qui grondent. Il sera présenté en février, brut, organique, instinctif — quelque chose qui vient du ventre avant de venir des machines.

Parc de Tilloy-les-Mofflaines – (62)

Pendant ce temps-là, Syndrome Bazar partira en résidence, histoire de mettre un peu plus de poudre entre les cordes. Un nouvel album se trame aussi, quelque part entre la rage, la douceur et une pile de carnets ouverts.


La matière revient — le retour des sculptures

Les formes reviennent.
Le minéral recommence à murmurer.
Les sculptures sont de retour : d’abord des commandes, intimes, singulières. Je les partagerai quand le temps sera mûr, quand elles auront trouvé leur respiration.

Et puis, en avril 2026, une exposition mixte : sculptures + dessins.

Un dialogue.
Un frottement.
Un duo silencieux qui en dit plus qu’un long paragraphe.


Merci — pas le merci poli, le vrai

Merci à celles et ceux qui se déplacent.

Ceux qui viennent voir, qui font l’effort d’aller à la rencontre des créatifs — parce que le mot artiste ne veut plus dire grand-chose, tellement usé, tellement rincé. Merci à vous qui continuez de croire que les œuvres n’existent vraiment que lorsqu’on les regarde, qu’on les traverse, qu’on les ressent.

Sans vous, tout ça reste dans des cartons.
Avec vous, ça respire.

À très vite — quelque part entre un mur blanc, un imprimé encore chaud, un synthé qui vibre et un morceau de matière qui reprend forme.